L’imprimé publicitaire tient la dragée haute au numérique. Il reste le premier média en France et touche 20 millions de foyers chaque semaine toute l’année. Un résultat jamais égalé par la télévision, même lors de grands événements sportifs comme les Jeux olympiques ou l’Euro de Football.
70% des imprimés publicitaires sont lus
Les dernières statistiques démontrent sa puissance. 70 % des personnes ayant reçu ces imprimés les ont parcourus et leur ont même accordé 38 minutes de lecture hebdomadaire. Utilisé principalement par les grandes enseignes de distribution il l’est encore trop peu employé par les marques. Une expérience tentée par Adrexo a montré qu’après avoir organisé une distribution d’échantillons et de prospectus dans les boites aux lettres pour la marque Royco, l’enseigne a enregistré une croissance de 48 %. Un retour inégalé par aucun autre média.
Dans un contexte dominé par la publicité digitale sous toutes ses formes, la bonne vieille réclame de nos parents résiste et même s’incruste en profitant des innovations technologiques. Le prospectus garde un excellent ROI. Seul ou en interaction avec le numérique il génère le plus gros trafic en magasin et le passage à l’acte d’achat.
Le plus fort ROI pour l’acte d’achat
88 % gardent la majorité des publicités reçues et 86 % les trient une fois arrivé chez eux avant de les jeter en prenant garde à les recycler. Cette attention portée à ces imprimés est révélatrice du comportement des consommateurs. Pour 93 % d’entre eux, ces documents sont l’occasion de découvrir les produits et pour 91% de réaliser des économies en chassant les bonnes affaires.
Leur aspect pratique ne laisse pas les consommateurs indifférents. Faciles à manipuler, on peut les consulter à loisir comme on le ferait pour un magazine. Pour 82% des personnes sondées, cette lecture est associée à un moment de détente qui leur permet de sélectionner leurs articles. 78% préparent ainsi leurs courses et choisissent leur magasin (68 %). Enfin,pour 63% d’entre elles, la visualisation du produit apporte une crédibilité que ne donne pas la visions sur un écran.
L’imprimé publicitaire plus convaincant que le net
L’utilisation d’internet et la vulgarisation des achats sur des sites web ont modifié les comportements. Mais pas forcément au détriment du prospectus qui sert de caution au site web. 33% des consommateurs qui auront remarqué un produit sur un imprimé se rendront ensuite sur le site de l’enseigne pour compléter leur information. Si un magasin à proximité de chez eux possède cet article, 81% s’y rendront et l’ achèteront dans la foulée. L’imprimé publicitaire permet ainsi d’améliorer le taux de conversion en boutique.
Bien loin d’être ringard le prospectus a de beaux jours devant lui. En adaptant sa présentation, son ergonomie et en élargissant le champ des entreprises auquel il s’adresse, il peut améliorer ses performances. En 2015, l’imprimé publicitaire est le troisième média dans lequel les annonceurs ont investi. Les données de l’Irep. montrent que ce dernier tient à sa liberté de choisir et à son libre arbitre. Plus que jamais, il fait preuve de vigilance dans les informations qui lui sont fournies et continue de donner tout son crédit au document papier.
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