Pour la quinzième année consécutive, le prix de la presse territoriale sera remis en juin 2016. Chaque année, il est décerné par un jury de professionnels à la revue la plus aboutie en termes de contenu, présentation et images. Ouvert à tous les producteurs de publications territoriales, l’inscription est gratuite et ouverte dès maintenant.

Créé en 1998 par Didier Rigaud, le prix récompense une sélection de magazines et revues territoriales internes et externes lors de la tenue des Rencontres annuelles de la presse territoriale. Un des intérêts de ce trophée est de permettre à toutes les communes, quelle que soit leur taille, de s’inscrire. En 2015, Andelot-Morval recevait le trophée pour son journal Tam-Tam. La commune de 90 habitants publie un magazine original par sa maquette et digne d’intérêt pour ses écrits. L’an passé, elle partageait le podium avec Claix et Grenoble.

Le bulletin municipal premier outil de communication des communes

Depuis 15 ans, le nombre de participants à ce prix organisé par Cap’ com ne cesse de croître et compte plus de 150 participants. Le prix est décerné par un jury constitué de professionnels de la communication qui, après avoir retenu une cinquantaine de revues, les apprécient avant de rendre son verdict.

La participation à ce prix, les progrès réalisés en termes d’images et de qualité prouvent que ce type de revue a su évoluer pour conquérir un lectorat devenu difficile à séduire en suscitant sa curiosité. L’enjeu est de taille pour les communes et les collectivités territoriales. Leur publication demeure l’outil principal de communication avec les administrés, et mérite, pour cela, qu’elles lui attribuent des moyens professionnels. Au fait des dernières évolutions sur le print comme sur le web, les équipes œuvrent constamment à son amélioration tant sur la forme que sur le fond.

Alors que les réseaux sociaux sont plébiscités pour informer dans l’immédiateté, ils remportent peu de suffrages auprès du lectorat de la presse territoriale, qui préfèrent traditionnellement consulter son journal papier habituel. Un succès attesté par les chiffres.

La presse territoriale : le premier groupe de presse français

En 2014, la presse territoriale diffuse chaque mois environ 15 millions d’exemplaires reçus par 80¨% de la population ce qui en fait le premier groupe de presse nationale. Alors que la PQR et la PQN peinent à maintenir leur tirage, la presse territoriale grignote chaque année des parts de lectorat. En 10 ans elle a augmenté son tirage de 15 % et ne cesse de dynamiser ses publications.

Paradoxalement, la presse institutionnelle mesure mal ses retombées en termes de contenu. Point commun avec les journaux d’entreprise pour capitaliser la confiance de ses lecteurs, elle se doit de publier des informations objectives sur les thématiques abordées. Elle privilégiera des reportages réalistes face à un lectorat plus averti, mais inquiet par la conjoncture économique et sociale.

Avec une professionnalisation des équipes de rédaction, elle adopte un ton magazine. Elle ne se contente plus de se faire l’écho des chantiers et innovations des communes, elle privilégie désormais les reportages et raconte aux habitants leur territoire et ses transformations.


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