Les impressions non visibles, la bête noire du marketing digital

La visibilité est la pierre angulaire depuis fort longtemps en matière de marketing pour les entreprises.
Or, actuellement, ce que l’on surnomme les « impressions non visibles » constitue le phénomène le plus redouté des publicitaires, compagnies d’impression et agences d’édition. Ce dilemme s’est accru et alarme les annonceurs.
Ces impressions sont réalisées par des actions frauduleuses de quelques acteurs présents dans la chaîne de valeur.

Elles ont acquis une telle ampleur qu’elles occupent entre 40 et 60% de l’ensemble des impressions publicitaires.
Ces pratiques occasionnent un énorme gaspillage d’argent. Pour pallier à ce gâchis, l’écosystème du marketing digital a lancé un « indicateur de visibilité », qui sera appliqué à tous les médias. Actuellement, la publicité digitale représente un canal important pour booster une image de marque. Aussi, ces campagnes appelées de « branding » ont pour objectif de provoquer l’intérêt voire de sensibiliser l’internaute. Aussi, la pratique basée sur des procédés à réponses immédiates doit évoluer et s’adapter à la clientèle actuelle pour se centrer sur l’audience, l’engagement, la sympathie et la sensibilisation, …

Les éditeurs et annonceurs réagissent à ces évolutions. Les éditeurs monétisent leurs contenus (amélioration temps de chargement des publicités), et le montant des dépenses de publicités des annonceurs associé à des formats plus onéreux, a induit la montée des prix moyens au CPM, favorisant la fraude.

Pour les industriels, l’enjeu est d’atteindre le seuil de 100 % de visibilité. Toutefois, cette visibilité n’est pas suffisante, car la visibilité est considérée comme un pré requis, et il ne s’agit pas d’un objectif marketing car les annonceurs dépensent pour être vus. Le but ultime est de déclencher des ventes et non de mettre en place un nombre conséquent de publicités. Une enseigne doit savoir prendre des risques et influer sur le comportement du consommateur, aussi, la publicité doit contenir un message pertinent et convaincant, avant tout.

Le marketing digital : le fer de lance de la stratégie marketing

Pour 2017, la priorité des responsables marketing est le marketing digital, et également l’extension sémantique du marketing digital. La panoplie d’outils à disposition et des possibilités illimitées existent, la chaîne de valeur est très proche du marketing digital, une véritable fusion des deux univers.

Cette évolution s’avère nécessaire en raison du changement des comportements d’achat et aussi selon les attentes des décideurs en B2B. Des approches comme le social selling permettent de s’adapter à ces nouveaux usages et tendances. Les entreprises et marketeurs se calquent sur les enjeux de la révolution numérique. Social selling : nouvel outil de promotion et générateur d’opportunités selon les professionnels. Répondre aux attentes importantes au niveau de la personnalisation, réactivité, proximité et authenticité, représente le but pour offrir la « meilleure expérience client »

La culture digitale : pilier du marketing

Ce concept apparaît comme essentiel au métier du marketing. Le marketing digital est intégré à hauteur de 100% à la stratégie globale d’une entreprise. Les compétences requises actuellement, comprennent la maîtrise d’outils d’analyse et des réseaux sociaux, la gestion de données, marketing automation, SEO, aisance rédactionnelle, solutions big data, … Cette évolution induit l’apparition de nouvelles compétences, par exemple, les pratiques du marketing actuelles doivent inclure l’activité des « community managers ».

Les nouveaux outils marketing comme ABM permettent l’alignement et la cohésion des ventes et la reconnaissance.

Le digital donne l’opportunité de suivre les interactions avec l’audience, citations, likes, partages sur réseaux sociaux, visiteurs uniques. L’audience peut être qualifiée par l’IP tracking. Le Directeur Marketing doit utiliser des KPIs objectifs mesurables et atteignables tout en respectant les budgets.


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